Le procès-verbal de carence est parfois nécessaire pour réaliser certaines démarches administratives. Il est alors demandé à l’entreprise de prouver que le CSE a été informé et/ou consulté ou, à défaut, de communiquer le procès-verbal de carence.
Tel est le cas :
– d’une demande pour mettre les salariés en activité partielle
– de la dénonciation d’un usage
– du licenciement pour motif économique (à défaut, le salarié a droit à une indemnité d’au moins un mois de salaire brut – voir l’article L.1235-15 du code du travail)
– du licenciement pour inaptitude (à défaut, le licenciement est déclaré sans cause réelle et sérieuse – voir Soc. 28 avril 2011, n° 09-71658)
De la même manière, à chaque fois que l’employeur ne consulte pas le CSE, en cas de réorganisation de l’entreprise par exemple, il pourra être demandé la suspension en justice du projet dans l’attente de la consultation régulière du CSE.
Grâce au procès-verbal de carence, l’employeur peut ainsi poursuivre son activité et ses diverses démarches sans qu’il puisse lui être opposé l’absence de CSE.